Cette page coup 2 pouce est destinée autant aux néophytes qu’aux jardiniers expérimentés, et est le fruit de nos propres expériences et beaucoup d’échanges de points de vue. Nous ne parlerons pas de la permaculture, car bien que dans l’air du temps et vraiment intéressante (mais longue à mettre en place), il y a beaucoup de livres qui en traitent.
Nous ne voulons pas vous imposer notre manière de penser et faire au jardin, et si vous êtes satisfait de vos résultats, pourquoi changer et tout remettre en question?
Par contre, il est intéressant d’expérimenter d’autres méthodes dans un coin du jardin et de comparer.
Et n’oublions pas que le jardinage doit rester avant tout un plaisir.
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L’automne arrive et le jardinier a plus de temps libre. Nous vous proposons pour cette fin d’année trois demi-journées de stage. Vous aimez jardiner et vous voulez en apprendre plus. Ces formations vous dévoileront des méthodes simples et dans le respect de la nature. Ce......
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Nous vous livrons ci-dessous, en vrac, les grandes lignes que nous développerons sur cette page coup 2 pouce et dans les billets d’actus, au fil du temps.
Acheter en priorité chez un producteur proche de chez vous: Il cultive et vous proposera des plantes adaptées au sol et au climat du secteur.
Ne pas planter trop tôt ou trop tard et pour les arbustes ou plants de fleurs, éviter de le faire en juillet et en août.
Améliorer, assouplir et enrichir son sol progressivement.
Ne jamais utiliser de fumier dans les trous de plantation.
Eviter de laisser le sol à nu: paillez vos cultures avec ce que vous avez sous la main, paille, foin, tonte de gazon, feuilles mortes, broyat, carton… pour les plantes acidophiles aiguilles ou écorces de pin.
Installer une haie variée plutôt qu’une haie d’une seule espèce.
Favoriser la bio-diversité en variant et mélangeant au maximum les espèces de plantes.
A la place de traiter les plantes, préférer en préventif les renforcer avec des extraits de plantes, purins, terre de diatomée….
Pour les plantations pérennes (fruitiers, arbres rares, haies) faites un plan orienté de votre terrain avec l’implantation de votre maison, s’il y a, les clôtures, et les allées, puis noter la date et les distances de plantation ainsi que l’espèce, et la variété pour les fruitiers.
Privilégiez les plants jeunes, que ce soit pour les légumes, qui se développeront mieux et monteront moins vite à graines, pour les fleurs qui trop épanouies seront plus longues à reprendre.
Même chose pour les arbustes: le pot doit être en rapport avec sa taille. Un grand plant dans un petit contenant aura formé un chignon de vieilles racines et sera plus long à reprendre. La différence de croissance donne l’avantage au jeune plant en quelques années.
Pour les fruitiers et les arbres d’ombrage sur tige (tilleul, murier-platane, albizzia……) la plantation en fin d’automne / hiver à racines nues donnera le meilleur résultat.
En effet, comment réagira un arbre resté entre 3 et 5 ans dans un pot une fois mis en terre?
Il faut penser que le volume racinaire d’un arbre est souvent égal à sa partie visible.
En matière de jardinage il faut sans cesse se poser des questions, et encore plus lorsqu’on débute :
Chaque année je plante les mêmes légumes, parfois ils poussent bien, parfois je rate leur culture, pourquoi?
Il faut tout d’abord, connaître et apprendre à connaître son jardin potager, est-il abrité, en plein vent ou encore dans un courant d’air? Ceci permet de savoir si on peut installer ou non des cultures précoces, des petits tunnels… planter plus tard…
La terre, est-elle riche, humifère ou alors compacte, abimée par des engins pendant la construction d’une maison? Reste-elle longtemps gorgée d’eau après des pluies? Comment améliorer son sol, l ‘enrichir et l’assouplir?
Quand arroser et combien, aurais-je assez d’eau cet été et comment l’économiser ?
Ces quelques questions ont une ou plusieurs réponses, et de quoi écrire un livre.
Nous allons faire simple, quelques généralités et nous approfondirons au fil du temps dans cette rubrique:
Tout d’abord, noter vos activités dans un cahier une avec la date dans une colonne , vos activités dans la suivante (apport de fumier, préparation du sol, semis, plantation…), la 3° pour les évènements liés à chaque culture (datés ), floraison, début de récolte, le climat, problème éventuel, et une dernière colonne pour noter votre bilan, vos constatations: j’ai planté ceci plus tôt cette année, mais j’ai récolté plus tard, peut-être le sol n’était pas suffisamment réchauffé…..,
…..le but étant d’analyser le pourquoi du comment et au fil du temps avoir plus de réussite.
Dans notre région, le vent est handicapant pour les cultures, et si vous n’avez pas de coin abrité, vos cultures vont s’en ressentir. Selon la taille de votre potager, il est très profitable d’installer une haie en combinant des espèces persistantes et caduques et qui soit perméable au vent.
L’exposition:
Même si le plantes ont une faculté d’adaptation, principalement pour les annuelles qui par définition ont une durée de vie courte, et qui sont souvent plantées dans des contenants aux volumes réduits, l’exposition est primordiale.
Les plantes en plein terre supporteront plus la chaleur qu’en pot.
les plantes d’ombre, impatiens, fuschias, supportent le soleil du matin, pendant quelques heures seulement.
Les plantes de mi-soleil à soleil: pétunias, oeillets d’Inde, verveines, dahlias nains…. apprécieront idéalement le soleil de la première partie de la journée puis l’ombre aux heures les plus chaudes ou en fin d’après-midi, mais pas le contraire.
Elles tiendront aussi en plein soleil mais dans un bon contenant et à un emplacement aéré.
Sinon, il faut privilégier des plantes de plein soleil, bégonias, pourpiers, portulacas, dipladénias, lantanas, pervenches de Madagascar.
Ces plantes supporteront la pleine chaleur même contre un mur exposé plein sud, à condition toujours qu’elles soient dans un bon contenant, avec un bon terreau, et avec un arrosage adéquat.
Pour les bégonias, ceux à feuillage brun supportent mieux les morsures du soleil que ceux à feuillage vert.
Certaines plantes comme les anthémis, les cosmos, dahlias, les supporteront le plein soleil en pleine terre, mais seulement mi-soleil en pot.
Les fleurs annuelles doivent être plantées au bon moment, trop tôt elles vont végéter et prendre un mauvais départ par manque de chaleur, trop tard, elles vont lutter contre les ardeurs du soleil au lieu d’utiliser leur énergie pour s’enraciner.
A savoir que les plantes qui adorent la grosse chaleur (pourpier, lantana, pervenche de Madagascar, dipladénias,….) craignent plus le froid ou du moins le manque de chaleur que les autres plantes.
De même les plantes à floraison hivernale, pensées, violas, primevères, cyclamens, doivent être plantées à partir d’octobre, car si elles supportent bien le frais, voir le froid, elles encaissent mal les coups de chaleur de septembre.
Les vivaces: Il y a 2 grandes appellations les vivaces et les méditerranéennes qui sont des vivaces seulement dans le cas d’un hiver normal dans notre zone et le littoral.
Les lantanas, anthémis ou « comtesse », ostéospermums, géraniums, sont les plus cultivés.
Les méditerranéennes se plantent dès le 15 mars (sauf lantanas en mai -juin), les vivaces également, mais aussi en fin d’été / automne.
Pensez à les rabattre (selon les espèces) ou au moins à supprimer leurs fleurs pour aider l’enracinement.
Les contenants: pots, bacs, suspensions, balconnières peuvent être en plastique, terre cuite, ou bois.
Chaque matériau a ses avantages et ses inconvénients, la terre cuite est toutefois à privilégier pour les plantes qui craignent l’excès d’eau, comme les succulentes et autres plantes de chaleur, ou même les cyclamens. Le bois, est un bon matériau qui atténue les variations de température.
Les contenants doivent être en rapport avec la plante installée et son développement une fois adulte. Très important aussi, la profondeur: regardez les jardinières utilisées par les mairies, et vous comprendrez ainsi, que grâce à des contenants profonds et du terreau de qualité, il y a de bons résultats, dans la tenue, dans la durée, le développement et la floraison.
Pour les petits contenants, préférer les plantes à petit développement, vendues en godets et solides.
Proscrire à l’extérieur les bacs à réserve d’eau.
Les terreaux: évitez les terreaux universels bon marché, un sac de terreau a 3 ou 4 € ne peut pas être bon. Selon les plantes utilisées, la saison, le contenant l’exposition et votre rythme d’arrosage, nous saurons vous conseiller le bon produit et selon les cas, un mélange de plusieurs produits, avec ou sans argile, fibreux ou fins, voire du sable de rivière pour les succulentes.
Les engrais: Les fleurs qui fleurissent beaucoup ont besoin d’être nourries, surtout si leur contenant est assez réduit.
Si vous mélanger de l’engrais à votre terreau avant de planter vos fleurs, lisez bien et respectez les consignes d’utilisation. En effet, certains engrais ne conviennent pas pour les pots, ou risquent de bruler les racines.
Pour les engrais solubles ou liquides, attendre que la plante soit bien installée, soit 3 semaines environ et utiliser un engrais « plantes vertes » éventuellement une fois si nécessaire, pour booster la végétation, et par la suite un engrais « géranium » pour stimuler la floraison.
Avant chaque apport d’engrais, faire d’abord un petit arrosage à l’eau claire pour humidifier le terreau. Pour préparer l’engrais, soluble ou liquide, remplir le récipient d’eau claire, y rajouter quelques gouttes de vinaigre blanc avant d’y verser l’engrais à diluer.
Bien sur, ne pas dépasser la dose requise. Les surfinias® ou pétunias retombants sont les plus gourmands, et vous le rendront bien.
L’arrosage:
L’arrosage est très délicat, car il faut tenir compte du climat, du stade et de la variété de la plante, de son exposition, du fait qu’elle est en pleine terre ou en pot, et du type de sol dans lequel elle pousse.
Une plante peut vous envoyer des signaux visuels mais il faut savoir les interprêter: un flétrissement général peut tout aussi bien être le résultat d’un gros excès d’eau (asphyxie des racines, pourriture du collet) que d’un déssèchement provoqué par le manque d’eau.
Un géranium sera arrosé copieusement puis il faudra attendre que le sol soit sec pour recommencer. Un pétunia ( et pétunia retombant) demande peu d’eau à la fois mais très fréquemment,parfois tous les jours selon le pot et l’exposition en plein été.
Nous faisons des affichettes de renseignements : n’hésitez pas à les prendre en photos et demandez-nous des renseignements.
Lorsqu’on plante des arbustes c’est pour au moins une dizaine d’année et mieux il sera installé plus il prospèrera et durera.
Plus la terre est dure plus le trou doit être profond et large, le mieux est de prévoir 2 fois la hauteur du pot de votre plant. Le fond du trou et ses côtés ne doivent pas être lisses.
Mettre du terreau plantation au fond du trou, un volume égal au contenant de la plante, le double si la terre est exécrable, jusqu’au triple pour les plantes exigeantes, réclamant des sols humifères ou sensibles à l’excès de calcaire.
Défaire délicatement les racines qui tournent ou donner quelques coups de sécateur si le chignon est important. Positionner la plante que vous avez fait tremper auparavant, de telle manière que le haut de la motte soit au niveau du sol. Rajouter de la terre en la mélangeant au terreau si nécessaire. Dans le cas contraire écarter le terreau de sous la motte. Sortir la plante. Remplir le trou d’eau juste en dessous du niveau du sol. Si elle s’infiltre rapidement recommencer.
Lorsque la moitié de cette eau a disparu enfoncer la motte dans cette terre boueuse, reboucher avec la terre sortie du trou en évitant que l’eau remonte à la surface, recouvrir aussi le haut de la motte de quelques centimètres de terre. Il ne faut plus voir le terreau.
Quelques heures plus tard ou le lendemain tasser modérément la terre avec les pieds et remettre encore quelques centimètres de terre sans la tasser cette fois.
Pour les plantes de sol pauvres, lavandes, romarins, santolines,… ne pas apporter de terreau. Si la terre est très compacte apporter du sable roulé ( = de rivière, pas pour maçonner).
La meilleure époque de plantation va de fin septembre à fin novembre, sauf pour les plantes un peu fragiles comme bougainvillées, mimosas, agrumes,… et même oliviers, qui se planteront à partir de mi-mars.
La sainte Catherine est le début de la période de plantation des arbres d’ornement ou fruitiers à racines nues. La fin de cette période est fin février, plus tôt pour les amandiers.